COMMUNIQUE DE PRESSE, Bruxelles, le 6 juillet 2022.
Ce mercredi 6 juillet, le ministre de la Défense Ludivine Dedonder a inauguré officiellement les nouveaux bâtiments de l’IGN sur le Campus Renaissance. Longtemps reporté en raison de la crise sanitaire, cet événement solennel revêt une importance symbolique. En effet, la nouvelle implantation de l’IGN aux côtés de l’Ecole royale militaire reflète l’étroite corrélation entre la mission de l’IGN et les besoins de la Défense. Cette proximité favorise les synergies stratégiques et opérationnelles et consolide la collaboration qui existait déjà.
Histoire de l’IGN et déménagement
L’histoire de l’IGN est intimement liée au site de l’Abbaye de la Cambre. L’IGN (qui s’appelle alors ICM pour Institut cartographique militaire) prend ses quartiers avec l’Ecole royale militaire à l’Abbaye au 19ème siècle. L’ERM quitte ensuite l’Abbaye lors de la construction du Campus Renaissance. L’IGN reste lui sur le site de l’abbaye, tout comme l’imprimerie de la Défense. Ce n’est qu’en 2020 que les choses changent, lorsqu’en plein confinement l’IGN déménage lui aussi de l’Abbaye de la Cambre vers le Campus Renaissance. Deux bâtiments hébergent désormais l’IGN : le bloc R dans l’avenue de Cortenbergh et l’étage supérieur du bloc K le long de l’avenue Léonard de Vinci. Les nouveaux bâtiments constituent le nouveau siège de l’IGN. Comme le déclare dans son discours madame Vanden Berghe, administrateur général, « nous espérons y prospérer pour les 150 prochaines années, après les 150 ans que nous avons passés à l’Abbaye de la Cambre ».
« Enfin, j’aimerais aussi remercier le personnel de l’IGN pour son engagement, sa compréhension, sa flexibilité et ses réactions positives par rapport à nos nouvelles installations. Comme je l’ai dit lors de notre pendaison de crémaillère : nous sommes ici pour rester durant les 150 prochaines années. »
Ingrid Vanden Berghe, administrateur général de l’IGN
Une transformation totale
Lors de l’inauguration, madame Vanden Berghe ajoute que l’IGN a profité de ce déménagement pour amorcer une profonde transformation. En effet, les processus de travail ont très largement été numérisés, 1 million d’euros de frais de fonctionnement ont été consacrés à un investissement dans plusieurs projets et au renforcement de la position de courtier de données (ce qu’on appelle le rôle de geobroker) de l’IGN, sans compter que l’IGN a sensiblement réduit son empreinte écologique. Enfin, véritable fil rouge de cette transformation, l’IGN se dote d’un tout nouveau plan stratégique.
« L’IGN est une institution dynamique, en pleine expansion et tournée vers l’avenir. Tous ensemble, nous avons donc saisi à pleine main l’opportunité que nous offrait ce déménagement d’amorcer une profonde transformation. »
Ingrid Vanden Berghe, administrateur général de l’IGN
La collaboration avec la Défense
Le ministre Ludivine Dedonder a ensuite pris la parole. Elle salue les efforts de l’IGN pour développer plus avant son rôle de geobroker. Elle souligne en outre l’importance du nouveau site de l’IGN en vue de consolider plus encore les liens entre l’IGN et la Défense.
« En tant que parastatal sous tutelle de la Défense, l’IGN se positionne naturellement en tant que partenaire privilégié de notre armée. […] En prenant ses nouveaux quartiers au cœur du Campus Renaissance, l’IGN s’est doté d’un cadre et d’infrastructures mieux adaptés pour son développement et ses opérations. Ce rapprochement, à la fois stratégique et symbolique, est propice à la mise en œuvre d’une coopération structurelle renforcée via un accord que nous prévoyons pour la fin de cette année. »
Ludivine Dedonder, ministre de la Défense
« L’IGN contribue concrètement aux objectifs du gouvernement en assumant de mieux en mieux son rôle stratégique de courtier en géodonnées. L’institut est en effet le principal garant des données géographiques de référence pour tout le territoire. De ce fait, l’IGN est l’entité fédérale compétente la mieux placée pour promouvoir la coopération avec et entre les entités fédérées afin de poursuivre l’intégration nécessaire et suivie des données géospatiales en Belgique et d’en assurer la gestion optimale. (…) Des efforts conséquents ont été réalisés en matière de transition numérique car, cette transition, constitue une évolution structurelle clé pour l’intégration des données. »
Ludivine Dedonder, ministre de la Défense
« Les capacités de la Défense sont renforcées grâce à un accès rapide aux données géographiques, rendues fiables et normalisées par l’IGN. Nous savons tous que la composante spatiale des données demeure essentielle pour la planification et l’exécution des opérations d’information de l’armée. »
Ludivine Dedonder, ministre de la Défense
« Fort de son expertise, l’IGN fournit ainsi des produits essentiels pour la sécurité nationale. Ces produits supportent très concrètement une gestion plus efficace des crises et des catastrophes, et ils contribuent à atténuer leur impact pour les citoyens et pour la société. Les produits de l’IGN ont déjà prouvé à maintes reprises leur utilité pour la police, les services de secours et l’armée, et ils resteront importants à l’avenir. L’IGN apporte notamment son concours lors de crises telles que le coronavirus ou les inondations de l’été 2021, et assiste aussi le Centre national de Crise ou les services de secours au moyen d’une cartographie uniforme et partagée. Dans le domaine du renseignement, je tiens également à saluer la démarche conjointe de l’IGN et du Service général Renseignement et Sécurité (SGRS), qui entendent développer dans le cadre d’une déclaration d’intention commune une coopération plus intense au service de la sécurité nationale. »
Ludivine Dedonder, ministre de la Défense
Déroulement de la journée
Après les allocutions de mesdames Ingrid Vanden Berghe et Ludivine Dedonder, le ruban a été officiellement coupé au bloc R. Vous trouverez ci-joint des photos de l’inauguration. Ensuite, les personnes qui le souhaitaient ont eu droit à une visite guidée des bâtiments. Elles ont ainsi eu un aperçu du fonctionnement quotidien de l’IGN. Lors d’une réception de clôture, le ministre et l’administrateur général ont pu s’entretenir plus longuement avec d’autres partenaires importants de l’IGN.
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