Avant-propos

Ja, mach nur einen Plan! Sei nur ein groβes Licht.
Und mach dann noch ‘nen zweiten Plan, gehn tun sie beide nicht

(Bertolt Brecht)

 

 

Chères lectrices,
Chers lecteurs,

 

Vous pouvez faire autant de projets que vous voulez, il peut toujours y avoir un grain de sable. C’est en substance ce que dit Bertolt Brecht dans la citation ci-dessus, et cela illustre parfaitement ce qu’a vécu l’IGN en 2020.

Si vous avez lu nos précédents rapports annuels, vous savez que nous préparons depuis quelques années déjà notre déménagement vers nos nouvelles installations dans l’Ecole royale militaire à Bruxelles. 2020 devait être l’année où ces projets allaient enfin se concrétiser. C’était sans compter ce maudit virus…

Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que le premier article traite du déménagement et de tous les problèmes supplémentaires générés par la pandémie. Toutefois, l’idée n’est pas de faire de ce rapport annuel une interminable complainte, que du contraire.

Nous avons par exemple profité du déménagement pour donner un nouveau look à notre Institut : nouveau site web, nouveau webshop, nouveau logo, … bref, une nouvelle identité visuelle qui soit le reflet de ce qui nous définit en tant qu’Institut géographique national. Nous avons par ailleurs fait appel à l’artiste Eric Geerdens pour la décoration de nos bâtiments. Vous en lirez le récit dans l’entretien qui lui est consacré.

Mais nous n’en sommes pas restés là : nous avons poursuivi nos activités internationales au sein de l’UN-GGIM, nous avons amélioré nos applications pour permettre aux utilisateurs de notre Topomapviewer d’ajouter eux-mêmes des remarques et aux utilisateurs de G-Doc de consulter également les points 3D, nous avons organisé une version virtuelle de BeGeo, nous avons contribué au développement d’une application web permettant aux citoyens de trouver un centre de test du coronavirus à proximité de chez eux, et j’en passe.

Comme à l’accoutumée, vous trouverez à la fin de ce rapport annuel une série de graphiques et de chiffres sur nos finances, notre personnel et notre vente de cartes. Pour terminer sur une note positive, notons que la crise du coronavirus a fait redécouvrir à de nombreux Belges le plaisir des balades à pied et à vélo dans leur propre pays. Et qui dit balades à pied et à vélo dit aussi cartes IGN.

Je vous souhaite une très bonne lecture.

 

Ingrid Vanden Berghe

Administrateur général