Avant-propos
Avant-propos du Président
Cher lecteur,
2023 n’a pas été une année facile pour l’Institut géographique national. Des décisions politiques, aussi bien au niveau national qu’au niveau européen, ont obligé l’Institut à modifier ses prévisions financières et, par conséquent, ses projets. Aussi, je ne peux que féliciter madame Vanden Berghe et son équipe pour le travail accompli en 2023. Le rapport annuel 2023, que je vous invite à lire avec attention, prouve clairement que l’Institut a fait preuve de détermination et de courage pour parvenir à exécuter ses missions, qui sont essentielles pour notre société.
Comme vous pouvez le lire dans plusieurs articles de ce rapport annuel, l’expertise de l’Institut est de plus en plus reconnue aux niveaux national et international. En outre, grâce notamment aux efforts continus de l’IGN, l’importance des données géographiques pour répondre à des défis aussi différents que la sécurité et le changement climatique, n’est plus à démontrer. Dès lors, j’espère qu’il recevra dans les années à venir les moyens nécessaires pour mener à bien ses missions.
Philippe Busquin
Président du Comité de Gestion de l’Institut géographique national
Avant-propos de l’Administrateur général
Cher lecteur,
Lorsque j’ai pris connaissance des textes préparés pour ce rapport annuel 2023, j’ai remarqué qu’une grande diversité d’organisations et d’institutions étaient citées dans beaucoup d’articles. J’en suis heureuse, car cela montre que l’IGN ne s’enferme pas dans une tour d’ivoire, mais met ses données et son expertise au service de l’ensemble de la société. C’est aussi une marque de reconnaissance. Cela révèle que de plus en plus de personnes prennent conscience de l’importance et de l’utilité de l’information géographique.
J’ai également constaté qu’il était régulièrement question de collaborations avec des organisations d’autres pays. Cela n’a bien sûr rien de nouveau. Ceux qui suivent l’IGN depuis un certain temps savent que notre Institut est très actif depuis de nombreuses années au sein d’organisations telle que EuroGeographics ou EuroSDR. Mais ces dernières années, on note que notre Institut collabore régulièrement à des projets internationaux, que des collaborateurs de l’IGN obtiennent des responsabilités importantes dans ces projets et que des délégations étrangères nous rendent volontiers visite pour échanger des idées. Cela aussi me rend heureuse. En effet, nous ne sommes pas seulement un institut « national », mais aussi « géographique ». La géographie est la science qui étudie la Terre, et la Terre ne se soucie pas des frontières. Les frontières jouent évidemment un rôle dans notre travail, mais nous devons toujours regarder au-delà, car la route, le cours d’eau ne s’arrête pas parce que des gens ont tracé une ligne quelque part. Nous collaborons donc avec nos voisins depuis des siècles, mais avons également une vision beaucoup plus large. Et si l’IGN veut contribuer à ce qui compte vraiment, comme la lutte contre le changement climatique ou les Objectifs de développement durable des Nations unies, nous ne devons pas nous retrancher derrière les frontières de notre pays mais plutôt renforcer ces collaborations. Vous lirez en détail dans ce rapport comment nous nous y sommes employés au cours de l’année écoulée.
Nous avons évoqué l’aspect « national » et « géographique », reste la partie « Institut ». Comme à l’accoutumée, outre quelques nouvelles de notre cuisine interne, vous trouverez cette année aussi une série de chiffres sur notre personnel, nos ventes et notre situation financière. Mais si vous souhaitez rester au courant de la vie de l’IGN, je vous recommande vivement de consulter régulièrement notre site web et de nous suivre sur nos médias sociaux. Notre agenda pour 2024 est en effet déjà bien rempli et vous ne devez vraiment pas attendre notre prochain rapport annuel pour en savoir plus sur nos activités.
Je vous souhaite une agréable lecture.
Ingrid Vanden Berghe
Administrateur général de l’Institut géographique national